L’idée derrière la Slingbox est simple : brancher un boitier sur une source vidéo et sur son routeur à la maison et pouvoir consulter le flux vidéo sur un appareil connecté à internet peu importe où l’on se trouve dans le monde et le type d’appareil que l’on utilise.
Après avoir utilisé la Slingbox Pro HD durant un peu plus d’un an, Sling Media nous a proposé de tester son nouveau modèle haut de gamme, la Slingbox 500. Voici notre retour après plus de deux semaines d’utilisation.
La Slingbox 500 est un boitier de la taille d’un lecteur DVD avec à l’arrière de nombreuses connexions disponibles afin d’y brancher quasiment n’importe quel appareil disponible sur le marché. On retrouve ainsi en entrée et en sortie du HDMI, du composante ainsi que du composite, accompagnés d’un port ethernet, un port infrarouge et une prise USB.
Le boitier a un design plutôt original et en façade on ne trouve que deux diodes allumées constamment lorsque la boite est alimentée et connectée au réseau, ainsi que le logo Slingbox qui s’éclaire lorsqu’un flux en direct est consulté.
Le contenu de la boite est par ailleurs exemplaire. Alors que les consoles de jeux ne sont même plus fournies avec un cable HDMI, Slingmédia a décidé de fournir tous les cables nécessaires à la bonne utilisation de son appareil. On retrouve ainsi un exemplaire des cables composite, composante, HDMI, RCA stéréo, ethernet, infrarouge ainsi qu’une télécommande. Très bon point pour Slingmedia à ce niveau!
Le branchement de l’appareil est très facile : il suffit de brancher le terminal Cable ou Satellite dans les entrées à l’arrière et de relier la sortie de la Slingbox à la télévision. La Slingbox joue ainsi le rôle de relais. Il n’est désormais plus nécessaire d’installer de transmetteur infrarouge pour pouvoir contrôler les appareils à distance, la Slingbox 500 dispose d’un émetteur infrarouge puissant capable de se réfléchir sur les murs.
Slingmedia a également simplifié la configuration lors de l’installation de la Slingbox 500 : celle-ci dispose maintenant d’une interface qui s’affiche sur la télévision et guide l’utilisateur dès le branchement. Etape par étape, il va ainsi pouvoir connecter la Slingbox à internet, en faire la mise à jour, créer son compte utilisateur et choisir le type de source consulté.
Le tout est vraiment beaucoup plus simple que sur les précédentes versions où il fallait obligatoirement passer par le site internet de la compagnie afin de pouvoir configurer quoi que ce soit.
Afin de regarder la télévision sur un ordinateur, il suffit de se rendre sur le site slingbox.com et de s’identifier avec le login créé lors de l’installation de l’appareil. On a alors accès à un guide des programmes complet, une télécommande virtuelle ainsi que la fenêtre de visualisation du contenu. La fenêtre vidéo peut être affichée en mode miniature afin de continuer à faire autre chose sur son ordinateur pendant que l’on regarde la TV.
Lorsque le débit est suffisant et que la Slingbox diffuse le contenu en qualité maximale, le rendu est vraiment excellent en 1080p en plein écran. Même si mon cablodistributeur ne diffuse qu’en 1080i, je n’ai remarqué aucun problème d’entrelacement et l’image est vraiment très belle. Vous pouvez voir ci-dessous quelques exemples de captures d’images réalisées sur ordinateur.
L’utilisation de la vidéo de la Slingbox sur d’autres appareils qu’un ordinateur nécessite l’installation d’une application payante. L’application SlingPlayer est aujourd’hui disponible sur Android/iOS/WindowsPhone/Kindle Fire pour 14.99 dollars.
Etant donné que j’utilise la Slingbox Pro HD depuis un an maintenant, j’ai pu tester le streaming vidéo sur plusieurs appareils, qu’il s’agisse de Windows Phone, d’Android ou d’appareils Apple. L’expérience est toujours très bonne quelle que soit la plateforme, même si la version Windows Phone est un peu plus limitée en terme d’interface, qui n’a pas été aussi mise à jour que les autres.
L’accès au guide des programmes est très facile et la qualité de visualisation est toujours excellente lorsque l’on a un débit suffisant (WiFi, LTE). Lorsque les débits sont plus limités, en 3G par exemple, le SlingPlayer commence par streamer la vidéo en qualité moyenne puis l’augmente progressivement jusqu’à obtenir le meilleur compromis qualité / fluidité.
Les captures ci-dessous ont été faites sur un Samsung Galaxy Note 2 :
Au delà de l’utilisation sur ordinateur, cellulaire ou tablette, SlingPlayer existe aussi sur les appareils connectés WD TV Live, Logitech Revue ou Boxee Box. Cela permet ainsi à l’utilisateur de pouvoir visualiser son streaming directement sur une autre télévision. On peut ainsi facilement imaginer plusieurs situations comme avoir une Boxee Box dans la chambre et consulter son terminal câble sans avoir besoin de refaire tout le câblage ou payer d’abonnement mensuel supplémentaire, ou encore aller chez des amis et regarder facilement toutes ses chaines TV sans qu’ils aient besoin d’y être abonnés!
Une vidéo de présentation de l’interface a été faite par Slingmedia afin d’en montrer le fonctionnement sur une Boxee Box :
L’une des nouvelles fonctionnalités apportées par la nouvelle génération de Slingbox est le port USB qui permet de lire du contenu multimédia directement sur la télévision à l’aide de la télécommande fournie. Pour l’instant, seule la lecture de photos est possible mais la lecture de vidéos sera possible avec une prochaine mise à jour. Par ailleurs, lors d’une entrevue téléphonique, Sling Media nous a confirmé qu’il sera possible de lire à distance sur une application Slingplayer le contenu du disque USB.
La Slingbox se révèle très facile à utiliser : une fois installée, il suffit de lancer l’application sur l’appareil de son choix pour pouvoir bénéficier de la télévision comme si l’on était chez soi. C’est un vrai plaisir lorsque l’on a un débit suffisant et que l’on ne souhaite pas payer de frais supplémentaires auprès de son cablo opérateur.
La solution proposée par Slingmedia fonctionne très bien et je n’ai pas vraiment de point négatif à apporter. Le seul frein pourrait être le prix des applications mobile, qu’il faut acheter pour chacun de ses appareils, mais les mises à jour sont régulières et j’ai pu voir beaucoup de changements depuis un an. Le fait qu’une application soit payante passe à mon sens beaucoup plus facilement lorsque les développeurs continuent à la faire évoluer.
